Ancelotti : "Nous serions très heureux de ramener la Coupe Intercontinentale à Madrid"
"Être ici est un cadeau pour nous et pour Pachuca, qui a fait un beau travail en battant Botafogo et Al Ahly", a assuré notre entraîneur.

Carlo Ancelotti a répondu aux questions des médias en salle de presse du stade de Lusail à la veille de la finale de la Coupe Intercontinentale (mercredi, 18h) : "Nous sommes très heureux d'être ici car cela signifie que nous avons été très bons. Être ici est un cadeau pour nous et pour Pachuca, qui a fait un beau travail en battant Botafogo et Al Ahly. Nous serions très heureux et, comme toujours, nous tenterons de gagner ce titre et de le ramener à Madrid malgré les difficultés. L'émotion du moment est un grand enthousiasme d'être ici et de jouer ce match".
"Je me rends compte que c'est quelque chose d'important d'avoir tous ses succès avec ce club. Je me sens honoré d'avoir fait un bon travail ici et je veux continuer à le faire. C'est un honneur pour moi d'être comparé à Miguel Muñoz et au reste des entraîneurs qui ont eu la chance d'entraîneur le meilleur club du monde".
La titularisation de Mbappé
"Sa situation est simple. Mbappé s'est entraîné hier et a eu de bonnes sensations, tout s'est bien passé. Il y a un entraînement important aujourd'hui où il devra évaluer ses sensations. S'il n'y a pas de risque, selon lui et les docteurs, il jouera. Évidemment, s'il y a un risque mineur, il ne jouera pas. L'entraînement du jour est très important. Les sensations d'hier ont été très bonnes et dans ce sens nous sommes optimistes".
Un match qui peut affecter le rythme de l'équipe ?
"Je ne crois pas. Nous abordons ce match en meilleure forme qu'il y a un mois. Nous sommes très motivés, c'est un match unique, une finale unique, et nous sommes très enthousiastes et motivés pour ramener la vieille Coupe Intercontinentale".
La perte de contrôle des joueurs
"Je n'ai pas perdu le contrôle, bien sûr que non. Dans le monde du sport, il faut traverser ces moments difficiles, on en traverse forcément au fil des années. Parfois, cela arrive en novembre-décembre, et d'autres fois en avril-mai. Le plus important est d'être là. Si une mauvaise période arrive en octobre-novembre, on peut toujours se rattraper. Nous progressons dans ce sens. Je suis sûr que nous allons être très compétitifs en deuxième partie de saison. Comme je le dis toujours, nous restons en vie et je peux vous assurer que je n'ai pas perdu le contrôle".
Une réunion pour renforcer l'équipe
"Nous n'en avons pas eu car nous voulons arriver en forme à Noël, tenter de gagner ce match et le prochain et ensuite se reposer, car je crois que l'équipe en a besoin. En janvier, nous penserons à ce que nous devons faire".
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Entraîner sans les critiques ?
"Je crois que la critique est acceptable, cela fait partie de mon travail. Une critique au niveau professionnel et sportif, je la prends en considération. On ne réussit pas toujours tout même si on essaie de faire de son mieux. Parfois, on se trompe et la critique te réveille. C'est une partie importante de mon travail, l'entraîneur est évidemment critiquable. Je crois que, dans l'histoire du football, il n'existe pas un entraîneur qui n'ait pas été critiqué. Cela signifie qu'il faut la comprendre".
Le rendement de Mbappé selon son poste
"C'est un joueur fantastique et, sincèrement, je crois qu'il n'est pas encore à son meilleur niveau. Mais lors des trois derniers matchs, il a évolué à un bon niveau. Nous sommes très heureux d'avoir Mbappé ici et il peut jouer à n'importe quel poste. Il joue où on le met, avec la qualité qu'il a il peut jouer où il veut".
Le rendement de l'équipe
"Nous avons fait quelques changements par rapport à la saison passée. Nous avons perdu un peu d'équilibre, nous avons connu de nombreuses blessures et nous ne sommes actuellement pas en mesure de jouer à notre meilleur niveau. C'est totalement normal. Lorsque des changements sont réalisés à des postes défensifs, il faut un peu modifier la stratégie de notre système afin que les joueurs s'adaptent. Rien de nouveau dans le football. Je ne suis pas content, mais je suis satisfait d'avoir progressé dernièrement. Nous avons passé quelques moments difficiles. Mais lorsque cela arrive, l'équipe se renforce mentalement".
Un match piège
"Tous les matchs sont piège. Pachuca est une équipe qui est arrivée ici, elle a donc quelque chose. Ils ont battu Botafogo et Al Ahly et la Concacaf. C'est une équipe qui mérite d'être ici et nous devons la respecter pour ses qualités. Une finale est toujours riche en émotions et une sensation unique. Avant le match, il y a de la préoccupation. Il faut essayer de voir tous les aspects du monde, ce qui peut se passer. Il faut bien préparer l'équipe".
Vini Jr. et le prix The Best
"Il pourrait le gagner et il le mérite vu le travail qu'il fait. C'est un joueur fantastique et ce serait une récompensé méritée vu tout ce qu'il a fait réussi en 2024. Il mérite de le remporter et j'espère que ce sera le cas".
Les critiques et son avis sur Pachuca
"Nous avons regardé le match contre Botafogo et la demi-finale contre Al Ahly. C'est une équipe qui a ses caractéristiques et, aussi bien pour eux que pour nous, ce sera un match très important. Ils donneront tout. Ils ont un système assez clair, avec des joueurs que nous connaissons comme Rondón et Idrissi, qui ont joué ici. Ils ont des jeunes et ils forment une équipe dynamique car ils ont des latéraux qui poussent. Je crois que ce sera un match divertissant".
"Comme je l'ai dit, je comprends la critique car le Real Madrid vient de gagner la Liga et la Ligue des Champions l'an passé, et le meilleur joueur du monde est arrivé l'été dernier. Tout le monde pense donc que ce sera une ballade. Mais le football n'est pas une ballade, le football est une bataille à chaque match où il faut savoir que l'on ne peut pas tout contrôler. Ce que nous ne pouvons pas contrôler, c'est le résultat des matchs, parfois on mérite de gagner et on ne gagne pas, et parfois on mérité de perdre et on gagne. Je crois que la critique commence à partir de là. Le fait est que cette équipe a fait une saison fantastique l'an passé et que le meilleur joueur du monde est arrivé. Un plus un font deux, mais cela ne fait pas toujours deux en football".