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Real Madrid - Olympiacos

78-59 : Champions d'Europe !

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ARTICLE | 17/05/2015 | Edu Bueno

Le Real Madrid a battu l'Olympiakos et remporté au Palacio la Neuvième de basket.
  • Euroleague
  • Finale (Final Four)
  • dim., 17 mai
Palacio de los Deportes
78
59
Le Real Madrid règne de nouveau sur le basket continental après être devenu champion d'Europe pour la neuvième fois de son histoire. Les Blancs ont remporté l'Euroleague lors d'un scénario parfait : à domicile et devant leur public. Ils ont battu l'Olympiakos dans une finale où ils ont été supérieurs et ont montré une énorme faim de victoire. Le MVP Nocioni (12 points, 7 rebonds et 18 d'évaluation), Carroll (16 points, 11 dans le troisième quart) et un incroyable travail d'équipe ont mené le Real vers son troisième titre de la saison.

La gloire ne s'atteint que par le sacrifice, c'est ce qu'a fait le Real Madrid. La finale ne permettait aucune respiration, sauf à la dernière minute. Elle commençait par un premier quart digne de l'enjeu : un mélange de tension, d'intensité et d'égalité. Le Real prenait les devants lors des trois premières minutes avec Carroll au scoring et Reyes en maître de la raquette (6-1). Mais c'était bien l'Olympiakos, avec sa défense agressive et un Lojeski inspiré (10 points), qui prenait l'initiative malgré l'adresse de Llull à longue distance (15-19, 10').

Réaction blanche
Avec Ayon et Bourousis sur le banc pour deux fautes chacun, le Real avait recourt à sa grande arme : Nocioni. L'équipe perdait en centimètres mais gagnait en énergie et engagement. L'Argentin injectait une dose de caractère aux Blancs qui retrouvaient leur force en défense, en partie grâce au travail de Rivers. Ils prenaient l'Olympiakos à son propre jeu. Le match devenait alors une bataille de pouvoir, rythmé par les techniques et les anti-sportives qui donnaient un jeu haché.

Nocioni a été élu MVP de la finale avec 12 points et 7 rebonds.

Le Real trouvait le moyen de s'adapter à ce jeu, Maciulis assumant ses responsabilités offensives (9 points et un seul raté) lors des meilleurs moments. Un 7-3 permettait l'égalisation à 22 partout (15') et un tir primé de Rivers donnait l'avantage le plus conséquent avant la pause (35-28). L'attitude défensive avait changé de dynamique le match lors d'un nouveau quart sensationnel des Madridistas, certes moins brillant qu'en demi-finale mais tout aussi important, laissant les Grecs à 9 points grâce à un +11 dans cette période.

Un 5-1 ouvrait le troisième quart et augmentait l'avantage à 11 points avec un 40-29 à la 23'. Les Blancs avaient construit une large avance, d'autant plus vu la tournure du match. Cependant, se trouvait face à eux l'expert des remontées. Sloukas et Printezis montraient la fierté de cette équipe et grâce à un 0-11 revenaient à moins un à la 27' (40-41).

Carroll fait la différence
Avec un Olympiakos lancé et une équipe touchée, l'arrière américain rentrait en jeu et offrait trois minutes spectaculaires, qui freinaient les intentions d'un adversaire qui ne pouvait rien faire. Il inscrivait trois trois-points pour un total de 11 points de suite, qui permettait au Real de disposer d'un nouveau matelas (53-46, 30').

Cette fois, oui
Le Real poursuivait son travail défensif, étant roi au rebond et ne donnant aucune option à Spanoulis (3 points). Tout ce qui avait été étudié était appliqué à la perfection. L'Olympiakos se rapprochait à cinq points grâce à un tir primé de Sloukas (60-55, 35'), mais Nocioni lui répondait en lui exprimant tout son esprit de sacrifice : des rebonds, des contres et un tir derrière l'arc. Llull se joignait à lui (12 points) et les Blancs terminaient la rencontre sur le rythme de "Como no te voy a querer" des milliers de Madridistas présents dans les gradins du Palacio. Une nuit magique et, désormais oui, le Real Madrid est champion d'Europe (78-59).

Fiche technique :
REAL MADRID 78 (15+20+18+25) : Llull (12), Rudy (7), Carroll (16), Reyes (2) et Ayon (2) --cinq majeur--; S. Rodríguez (11), Nocioni (12), Maciulis (9), Rivers (5), Slaughter (2), Bourousis (-) et Campazzo (-).

OLYMPIAKOS 59 (19+9+18+13) : Dunston (4), Spanoulis (3), Printezis (11), Mantzaris (1) y Darden (-) --cinq majeur--; Petway (2), Hunter (10), Papapetrou (-), Sloukas (10), Agravanis (-), Lafayette (1), et Lojeski (17).

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