ARTICLE | 22/02/2015 | Edu Bueno | PHOTOGRAPHE: Victor Carretero (Gran Canaria)
Le Real Madrid a remporté le trophée pour la 25ème fois de son histoire en battant Barcelone lors de la dernière minute. Rudy (16 points et 26 d'évaluation) a été élu MVP du tournoi.- Copa del Rey
- Finale
- dim., 22 févr.


La clé de la finale a été la défense. Aucune des deux équipes n'étaient prêtes à faire des cadeaux à l'autre. Du côté du Real, le travail de la paire Reyes-Ayon sur Tomic, sans aucun point dans ce quart, et la présence de Rudy (5 points et 3 passes), faisant barrage à Hezonja, leur permettaient de prendre les commandes durant une grande partie du premier quart (11-14, 8'). L'entrée d'Abrines (deux trois-points) et les points de Satoransky (7) brisaient l'égalité avec un 8-3 (21-17, 10').
Dans le second quart, les hommes de Pascual commençaient à être à l'aise grâce à leur action favorite, le pick & roll entre Huertas et Tomic. Le pivot croate se réveillait, inscrivait 13 points dans ce quart et commençait à faire des dégâts dans la défense madridista. Un 2+1 de sa part mettait les siens à sept points du Real Madrid à la 18' (42-35).
Rudy emmène le Real
Mais les hommes de Laso démontraient encore une fois leur force mentale qui les a mené jusqu'à la finale. Comme en demie face au Joventut, Laso mettait en piste Maciulis et Bourousis pour mettre en place le jeu blanc. Avec en plus l'entrée de Nocioni (deux contres monumentaux) et la meilleure version du Rudy défensif (4 ballons volés et 19 d'évaluation à la pause), le Real terminait cette première période avec un 6-0, conclu par un ballon volé et un dunk de l'ailier de Majorque qui faisait se lever la Gran Canaria Arena (42-41, 20').
Le Real a battu Barcelone lors des deux titres disputés cette saison : Supercoupe et Coupe.
Dès le début du match, la bataille offensive se jouait près du cercle. Le Real n'était pas dans son jour à trois-point (1/10 à la pause). Barcelone, pour sa part, n'était pas non plus en phase avec son tir primé (3/18) mais trouvait de la réserve grâce au rebond offensif (le double de son adversaire). Doellman et surtout Tomic remportaient le match des pivots, alors que du côté blanc Rudy se chargeait de tout (52-47, 26').
Deux tirs primés qui changent la dynamique
Le Real commençait enfin à rentrer ses shoots lointains et à égaliser le rebond : son visage se transformait. Un trois -point de Rudy puis un autre de Nocioni pour un total de trois avec celui de Maciulis, mais aussi l'énorme travail d'Ayon sous le cercle déstabilisant Tomic (10 points), offraient un 5-11. Le tir au buzzer du Mexicain changeait la physionomie de la rencontre (57-64, 30').
Abonnés aux finales avec stress
Barcelone donnait toutes ses forces dans la bataille avec Thomas, Satoransky et l'entrée de Navarro dans la dernière ligne droite. Le Real scorait lui par l'intermédiaire de Maciulis et Sergio Rodriguez. La tension du titre en jeu rendait explosif ce dernier quart. Chez les Blancs, Slaughter se démultipliait pour palier les absences d'Ayon et Reyes pour cause de fautes (quatre pour le capitaine). Encore une fois, leurs adversaires disposaient de plus de lancers-francs, et de quelques décisions controversées. Une technique de Llull permettait à Navarro d'égaliser à 71 partout.
Faim de titres
Le Real misait tout ce qui lui restait sur la défense. Il se battait jusqu'à la mort et grâce à une énorme défense il mettait à terre Barcelone sur deux attaques blaugranas. Deux lancers-francs de Maciulis et une pénétration du Chacho à sept secondes tuaient tout suspense avec un score de b71-75. Finalement, Nocioni inscrivaient les deux derniers points depuis la ligne des lancers (71-77, 40'). Le Real remportait de nouveau un titre devant Florentino Pérez, présent dans la loge d'honneur de la Gran Canaria Arena.
FC BARCELONE 71 (21+21+15+14) : Satoransky (11), Oleson (4), Hezonja (0), Doellman (11), Tomic (25) -cinq majeur-; Huertas, Abrines (7), Navarro (6), Thomas (7), Lampe, Nachbar, Pleiss.
REAL MADRID 77 (18+23+23+13) : Llull, Carroll (5), Rudy Fernández (16), Ayón (10), Reyes (8) -cinq majeur-; S. Rodríguez (10), Campazzo, Maciulis (8), Rivers (2), Nocioni (10), Bourousis (4), Slaughter (4).