Xabi Alonso : "La Coupe est une compétition spéciale, il faut la préparer avec sérieux"
"L'objectif est de bien terminer avant la trêve de Noël", a ajouté notre entraîneur.
Xabi Alonso s'est présenté devant les médias dans la salle de presse de la Ciudad Real Madrid. L'entraîneur a évoqué le match contre Talavera, comptant pour les seizièmes de finale de la Coupe du Roi (mercredi, 21h) : "Nous savons que la Coupe est une compétition spéciale. Elle offre l'opportunité d'affronter des équipes que vous n'avez jamais rencontrées auparavant. Mais c'est aussi une compétition où il y a de grandes surprises et nous abordons ce match avec le même respect et la même préparation. J'espère que nous atteindrons notre objectif à Talavera, nous sommes prêts".
"Ce sont des jours où il faut préparer le match sur le plan tactique et physique, mais aussi mental. Les conditions sont un peu différentes de celles dans lesquelles nous jouons habituellement. Il sera essentiel de le préparer avec le professionnalisme, le sérieux et l'attitude nécessaires".
Endrick, titulaire potentiel
"Je n'aime pas donner trop d'indices à l'adversaire. Endrick fait partie des convoqués. Nous ne pensons pas à l'après-trêve. Il nous reste Talavera et Séville. Nous comptons sur tous les joueurs dont nous disposons et nous voulons commencer dès demain. Endrick a bien sûr ses chances".
Une plus grande implication des joueurs
"C'est votre interprétation. De l'intérieur, nous avons toujours lutté pour les mêmes objectifs. Nous savons qu'il y a des moments bons et d'autres moins bons. L'unité est fondamentale. Les relations se développent et nous apprenons à mieux nous connaître. Nous savons quels moments il y a et c'est celui-là que nous vivons actuellement".
"Nous nous concentrons sur ce qui nous attend, sur les quatre prochains jours, pour bien terminer avant la trêve. Nous avons toujours l'ambition et l'exigence de nous améliorer et de poursuivre ce que nous faisons pour être meilleurs, tant dans les vestiaires que sur le terrain, en attaque, en défense... Nous voulons tout faire".
Mbappé, à trois buts des 59 en un an
"Ce sujet n'a pas été abordé. Nous pensons toujours au match et aux meilleures décisions à prendre pour que la meilleure équipe soit alignée à chaque rencontre. Nous verrons bien lors des deux prochains matchs".
La philosophie du centre de formation
"Les débuts de Valdepeñas ont été une très bonne nouvelle, car c'était le premier à débuter cette saison. Historiquement, j'ai vu que de nombreux joueurs qui se sont trouvés au bon moment et au bon endroit ont su saisir leur chance. C'est le terrain qui vous donne et vous enlève. Si les joueurs qui méritent de jouer le prouvent, ils auront leur chance. J'étais très heureux pour Víctor, je l'ai félicité car il nous a aidés à gagner le match. Je pense qu'il y aura d'autres opportunités à l'avenir".
S'adapter au vestiaire
"Le Xabi qui est arrivé en juin n'est pas le même que celui d'aujourd'hui. En substance, oui, mais pas dans les choses que j'ai apprises et que j'ai ajustées chez moi. Quand il s'agit de connaître, de m'adapter... Je suppose que les joueurs ressentent la même chose quand ils voient le type d'entraînement, le type d'entraîneur qu'il est, les décisions ou la façon dont nous voulons jouer. Il y a aussi une évolution, nous ne sommes pas figés, nous évoluons. L'important, c'est que ce soit pour le mieux, pas pour le pire. Cela fait cinq mois et il reste encore du chemin à parcourir".
Le retour en forme de Rodrygo
"Il a été très performant lors des deux derniers matchs. Non seulement grâce à ses buts, mais aussi grâce au rôle qu'il joue en tant que milieu de terrain et troisième attaquant. Il peut occuper des positions un peu indétectables en raison de sa mobilité et de sa qualité dans les espaces. Il nous apporte également un équilibre défensif. Si en plus il complète cette qualité qu'il a toujours eue avec des buts... Le but contre City était très important, tout comme celui de l'autre jour".
Quels changements a-t-il apportés ?
"Tout. En tant qu'entraîneur, gestionnaire ou responsable du personnel, vous apprenez de ce qui fonctionne bien et moins bien, de ce que vous aimeriez améliorer, de ce que vous devez ajuster... Nous y travaillons, tout comme les joueurs. Si nous sommes une meilleure équipe en mars qu'aujourd'hui, ce sera une bonne nouvelle. Je pense qu'il y aura plusieurs phases cette saison".
"La responsabilité et le poste vous obligent à savoir ce que vous devez faire à chaque instant. J'apprécie l'opportunité que j'ai dans les bons moments et dans les moins bons, avec tout ce que cela implique. C'est une fierté, je l'ai dit le premier jour, de pouvoir être ici et de vouloir m'améliorer".
Comment préparez-vous ce match ?
"C'est un match auquel il faut se préparer mentalement, car les situations sont un peu différentes. Dans le football, il peut y avoir des surprises et nous ne voulons aucune surprise. Nous voulons être fiables et aligner demain une équipe compétitive pour pouvoir passer".
L'affaire Negreira
"Nous partageons la position du club et du président. Nous la partageons et la défendons. Il est difficile de répondre maintenant, il faudrait consulter les archives. Le plus important, c'est que, pour le bien du football, la vérité sur ce qui s'est passé soit connue".
"Il est légitime que chacun défende ses intérêts et que, lorsqu'il se sent lésé, il élève la voix pour dire ce qui est juste et légitime de la part de chacun. C'est exactement ce que nous faisons".
La différence d'arbitrage avec d'autres pays
"Il y a de tout. Dans tous les championnats, il y a des arbitres avec des personnalités différentes, il y a différentes façons d'arbitrer. En tant qu'êtres humains, tout le monde fait des erreurs. Mais ici, il y a eu un cas qui doit faire l'objet d'une enquête et où les responsabilités doivent être établies. Je peux vous dire que ce qui s'est passé ici surprend beaucoup à l'étranger, qu'il n'y ait aucune conséquence ni responsabilité. C'est pourquoi il est très important de savoir ce qui s'est passé. Ce n'est pas très normal et on ne peut pas le prendre à la légère".
Rassuré après Vitoria ?
"La situation avant et après reste la même. Nous maintenons une très bonne communication. Nous sommes tous dans le même bateau, chacun avec son rôle, mais la communication est fluide. Une confiance constante, du respect et l'ambition de vouloir s'améliorer. La situation est la même".