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Florentino Pérez : "L'unité de tous a été le fondement qui nous a permis de vivre l'une des périodes les plus couronnées de succès de notre histoire"

"Tout ce que nous sommes est le fruit du travail, du sacrifice, du dépassement de soi permanent, de la recherche de l'excellence, de l'humilité, du respect et de la solidarité", a déclaré le président lors de l'ouverture de l'Assemblée générale ordinaire 2025.

Florentino Pérez : "L'unité de tous a été le fondement qui nous a permis de vivre l'une des périodes les plus couronnées de succès de notre histoire"
INFORMATION.Alberto NavarroPhotographe: Antonio Villalba, María Jiménez, Helios de la Rubia y Pedro Castillo

Florentino Pérez a ouvert l'Assemblée générale des socios délégués 2025, qui s'est tenue en présentiel et en ligne dans le gymnase de basketball de la Ciudad Real Madrid. Le président du Real Madrid a commencé par rappeler aux Madridistas ceux qui nous ont quittés et que nous garderons toujours dans notre mémoire.

"Vous représentez les socios du Real Madrid, ce qui implique une grande responsabilité. Je vous suis reconnaissant pour votre travail, votre loyauté et votre engagement... Mais aussi pour l'affection et le soutien que vous me témoignez et que j'ai toujours perçus de votre part. Cette année, vous m'avez renouvelé votre confiance pour continuer à être président pendant les quatre prochaines années".

"Depuis que je suis arrivé à la présidence du Real Madrid en 2000, il y a maintenant 25 ans, j'ai travaillé pour que ce club continue d'occuper la place qui lui revient en raison de son histoire et de ce qu'il représente pour des millions de personnes. Et je l'ai fait avec la ferme conviction que les valeurs qui ont marqué notre cheminement sont les piliers de tout ce que nous avons pu accomplir au cours de nos 123 ans d'histoire. Tout ce que nous sommes est le fruit du travail, du sacrifice, du dépassement de soi permanent, de la recherche de l'excellence, de l'humilité, du respect et de la solidarité".

L'unité du Madridismo
"C'est ainsi que nous avons réussi à former une grande famille, la grande famille madridista que vous représentez tous dans cette Assemblée. Et c'est ici que se reflète l'unité comme symbole du Madridismo. Ce club est un exemple de la façon dont l'unité de nous tous a été la base pour vivre l'une des périodes les plus couronnées de notre histoire".

Un club de légende
"Au cours des 15 dernières années, nous avons remporté ensemble 58 titres : 30 en football et 28 en basketball, dont 6 Coupes d'Europe de football et 3 Coupes d'Europe de basketball. Être du Real Madrid, c'est une façon de comprendre la vie. Cet écusson est un symbole de joie et de succès, d'espoirs et de rêves, mais c'est aussi un engagement envers une certaine façon de faire les choses".

La Fondation Real Madrid
"Le travail de notre Fondation touche 400 000 personnes chaque année, à travers plus de 1 400 projets qui forment notre réseau solidaire dans plus de 100 pays. Chacun de ces projets et nos écoles socio-éducatives réparties sur tous les continents suscitent l'espoir et l'enthousiasme chez ceux qui n'ont presque rien".

"Aujourd'hui, la Fondation Real Madrid reste la plus grande organisation privée au monde en matière d'intégration et de coopération par le sport. Et cette saison, elle a géré près de 30 millions d'euros pour tous ses projets. Le Real Madrid est et sera toujours un club solidaire et ne laissera jamais tomber ceux qui ont le plus besoin de nous". 

Le projet sportif
"Voici les deux titres remportés la saison dernière : notre sixième Supercoupe d'Europe remportée à Varsovie et la Coupe Intercontinentale remportée au Qatar, notre neuvième titre mondial des clubs. Nous continuons d'ajouter des titres à un palmarès unique dans l'histoire du football et nous devons être fiers de ce que cette équipe a accompli au cours des 15 dernières saisons sans interruption, au cours desquelles elle a remporté un total de 30 titres : 6 Coupes d'Europe, 6 Coupes du monde des clubs, 5 Supercoupes d'Europe, 5 Ligas, 3 Coupes du Roi et 5 Supercoupes d'Espagne".

"Ce fut une saison très difficile, marquée par des blessures très graves qui nous ont privés de joueurs tels que Carvajal et Militão pendant toute l'année. D'autres joueurs, comme Camavinga, Mendy, Alaba ou Ceballos, ont également subi des blessures importantes de longue durée. Mais notre volonté, et aussi notre responsabilité, est de continuer à progresser pour viser le plus haut. Nous avons travaillé à donner un nouvel élan afin de poursuivre une stratégie sportive qui offre depuis longtemps d'excellents résultats à notre équipe : le mélange de joueurs extraordinaires qui, dans de nombreux cas, sont les meilleurs au monde à leur poste, et de jeunes talents qui émergent dans le football".

"Et nous avons également la chance que ce soient des joueurs qui aiment le Real Madrid, qui sont des Madridistas dans l'âme. Cela a été déterminant pour qu'ils soient ici avec nous et pour remporter tous les succès que nous avons obtenus. Cette année, nous avons également recruté Xabi Alonso comme entraîneur, qui incarne les valeurs du Real Madrid. Il connaît notre maison pour avoir tout gagné en tant que joueur sous notre maillot".

La reconnaissance et l'admiration
"Je vous demande maintenant d'accorder un moment de reconnaissance et d'admiration à ceux qui ont terminé leur parcours avec nous et qui ont contribué à rendre le Real Madrid encore plus grand aujourd'hui. Et je voudrais commencer par Carlo Ancelotti, l'entraîneur le plus titré de notre histoire, avec 15 titres. Carlo Ancelotti a gagné à jamais notre affection car il incarne également les valeurs du Real Madrid".

"Notre admiration et notre gratitude vont également à l'un des joueurs qui resteront à jamais dans l'histoire du Real Madrid, notre cher Luka Modrić. Il occupe déjà une place particulière dans le cœur du Madridismo pour ce qu'il a représenté et pour avoir incarné les valeurs du Real Madrid sur et en dehors du terrain. Il est le joueur le plus titré de notre histoire, avec 28 titres, dont 6 Coupes d'Europe, un record".

"Et nous remercions maintenant l'un de nos plus grands joueurs formés au club, Lucas Vázquez. Lui aussi a été un exemple de comportement et de travail. Et il a toujours incarné les valeurs inculquées dans cette Ciudad Real Madrid depuis son arrivée dans notre club à l'âge de 16 ans seulement".

"Et enfin, je tiens également à remercier un autre joueur qui a terminé son parcours avec nous en la personne de Jesús Vallejo. Il nous a toujours aidés en étant un exemple de travail et de professionnalisme".

Le centre de formation
"Nous sommes fiers d'avoir le meilleur centre de formation au monde, un fait confirmé par les données de ces dernières années. Actuellement, 199 footballeurs issus du centre de formation du Real Madrid jouent dans des championnats professionnels. À l'heure actuelle, 83 % des équipes professionnelles de football espagnol comptent dans leurs rangs des joueurs formés dans notre Ciudad Real Madrid".

"La saison dernière a été la meilleure de l'histoire de notre centre de formation. 13 de nos 17 équipes ont été sacrées championnes de leur catégorie, ce qui constitue un record historique. L'un des joueurs les plus emblématiques du Real Madrid, Álvaro Arbeloa, est le nouvel entraîneur du Castilla, pour sa sixième saison en tant qu'entraîneur de notre centre de formation".

"Nous remercions chaleureusement Raúl González, qui a été l'entraîneur de notre centre de formation pendant 7 ans, dont 6 en tant qu'entraîneur du Castilla".

Le football féminin
"Notre équipe a de nouveau terminé deuxième de la Liga la saison dernière et s'est qualifiée pour la cinquième fois consécutive pour la Ligue des Champions féminine. Dans cette compétition, elle a terminé pour la deuxième fois parmi les 8 meilleures équipes du continent. Notre équipe est dirigée cette année par Pau Quesada, un entraîneur qui a fait partie du centre de formation du Real Madrid pendant trois saisons".

Le basketball
"Voici la Liga 38. Notre équipe de basketball a remporté 28 titres au cours des 15 dernières saisons : 3 Coupes d'Europe, 1 Coupe Intercontinentale, 8 Ligas, 7 Coupes du Roi et 9 Supercoupes d'Espagne. Cette dernière Liga, remportée de manière brillante, n'est pas un titre comme les autres. C'est le 100e titre du Real Madrid en basketball. Et c'est quelque chose qui rend le Madridismo très fier".

"Nous avons voulu donner un nouvel élan pour renforcer la section basket. Sergio Rodríguez, l'une des plus grandes légendes du Real Madrid et du basket européen, a rejoint la section en tant que nouveau directeur sportif. Et pour ce nouveau projet sportif, nous avons recruté Sergio Scariolo, l'un des entraîneurs les plus prestigieux du basket mondial".

Des remerciements
"Et au Real Madrid de basketball, d'importantes personnalités ont terminé leur carrière et je tiens à leur exprimer notre gratitude. Tout d'abord, à celui qui était notre entraîneur : Chus Mateo. Un homme de la maison qui a incarné les valeurs de notre club au cours des trois dernières saisons à la tête de notre équipe. Une période de dévouement et de travail qui nous a permis de remporter 6 titres".

"Et notre gratitude va également aux joueurs qui ont tout donné pour ce maillot, comme Musa, Ndiaye, Hugo González, Sergio Ibaka, Rathan-Mayes et Bruno Fernando".

"Je tiens à remercier tout particulièrement celui qui a été, au cours des 15 dernières saisons, notre directeur du basketball au Real Madrid : Juan Carlos Sánchez Lázaro. Merci également à celui qui a été directeur technique et qui a également joué un rôle très important au cours de cette période. À une autre de nos légendes, Alberto Herreros".

La situation économique
"Au cours de la saison dernière, les recettes de notre club ont atteint 1,185 milliard d'euros, ce qui représente une augmentation significative de plus de 10 % par rapport à l'exercice précédent. Ce chiffre continue de consolider notre position de leader dans l'industrie du sport".

"Le Real Madrid reste le club le plus solide du monde du sport. Et je suis convaincu que grâce à notre capacité à croître et à innover, avec le nouveau Bernabéu, et avec l'ambition qui nous a caractérisés tout au long de notre histoire, nous relèverons les nouveaux défis afin que le Real Madrid reste l'une des grandes références mondiales dans les années à venir".

Le Bernabéu
"Je vais maintenant vous parler du stade Santiago Bernabéu. Il y a tout juste une semaine, nous avons pu constater à quel point notre stade était projeté dans le monde entier comme un symbole de fierté pour Madrid et pour notre pays, à l'occasion du match de la NFL entre les Miami Dolphins et les Washington Commanders, le premier match officiel de la NFL en Espagne. Une journée historique au Bernabéu".

"Ce projet est le fruit de notre travail, du travail de tous les socios du Real Madrid, de notre persévérance et de notre détermination à surmonter toutes sortes de difficultés, comme cela a été le cas tout au long de notre histoire. Avec le stade Santiago Bernabéu du XXIe siècle, le Real Madrid est prêt à rester le meilleur club du monde, comme il l'était déjà au XXe siècle, et comme l'a reconnu la FIFA en 2000".

"La Communauté, la mairie et notre club ont de nouveau uni leurs forces pour cette ville, cette fois-ci pour créer le plus important quartier technologique d'Europe dans la Ciudad Real Madrid".

"Nous travaillons avec beaucoup d'enthousiasme pour mettre en place, sur 85 de ses 120 hectares, un quartier technologique qui nous fera tous grandir et qui sera un exemple d'innovation et d'avant-garde dans le monde entier. Et comme nous pensons que la technologie doit être notre alliée la plus fidèle, je vous dirai également que nous prenons des mesures très importantes pour être des pionniers et réaliser l'un de nos grands rêves et celui de tout le Madridismo. Que nos supporters, où qu'ils se trouvent dans le monde, puissent voir les matchs de notre équipe comme s'ils étaient vraiment dans les tribunes du Bernabéu. C'est ce que nous appelons le Bernabéu Infinito".

Réflexions sur le football actuel
"J'ai récemment entendu quelqu'un dire que le Real Madrid était contre tout. Ce n'est évidemment pas vrai. Nous nous opposons simplement à tout ce qui n'est ni normal ni éthique. Et, bien sûr, à tout ce qui n'est pas légal. Il n'est ni normal ni légal, comme l'ont déjà jugé trois tribunaux dans l'affaire de la Super Ligue, d'empêcher les clubs d'organiser leurs propres tournois".

"Il n'est pas non plus normal que les clubs européens soient obligés de jouer selon des formats de compétition imposés par l'UEFA, qui sont conçus pour favoriser son équilibre des pouvoirs. Ces formats nuisent au spectacle et aux supporters".

"Il n'est pas normal qu'au XXIe siècle, regarder le football à la télévision soit de plus en plus cher, alors que la technologie permet des modèles, même gratuits, qui profitent aux supporters. Un produit de plus en plus cher ne fait qu'éloigner les supporters du football, qui sont poussés vers d'autres offres de divertissement plus abordables".

La Liga et la proposition de Miami
"Il n'est pas normal que le président de la Liga et le président de la Fédération espagnole de football, qui sont censés veiller à l'intégrité de la compétition, promeuvent un match qui fausse la Liga. Il n'est pas normal qu'ils soutiennent l'idée que Barcelone ait l'avantage de jouer un match de moins sur le terrain adverse. Même leur propre capitaine, Frenkie de Jong, trouve cela anormal".

"Et nous devons encore écouter M. Tebas comparer cette absurdité au spectacle mondial organisé par la NFL au Bernabéu. Et encore une fois, il invente une histoire dans le seul but d'attaquer le Real Madrid. L'événement de la NFL était impeccable, légal, respectueux et conforme à toutes les règles de sa compétition. Et la comparaison est absurde, car l'événement international de la NFL bénéficie du soutien des 32 clubs et joueurs de cette compétition".

"Je continue. Le niveau de l'arbitrage espagnol n'est pas normal non plus dans une Liga qui se vante d'être l'un des principaux championnats du monde. Et ce n'est pas seulement mon opinion, car c'est une honte pour le football espagnol que parmi les 35 arbitres de terrain sélectionnés pour la récente Coupe du monde des clubs, la FIFA n'ait sélectionné aucun arbitre espagnol. Pas un seul".

L'affaire Negreira
"Et, bien sûr, il n'est pas normal que Barcelone ait versé plus de 8 millions d'euros au vice-président des arbitres pendant au moins 17 ans. Quelle qu'en soit la raison. Au vice-président de la direction arbitrale qui, comme tout le monde le sait, avait des fonctions clés dans le système arbitral. Entre autres choses, il était chargé de communiquer la promotion et la rétrogradation des arbitres chaque saison. Une période de près de 20 ans qui coïncide d'ailleurs, par hasard, avec les meilleurs résultats sportifs de Barcelone dans notre pays".

"Il n'est pas normal que le président de la Liga encourage un fonds d'investissement comme CVC à hypothéquer l'avenir du football espagnol pendant 50 ans, c'est-à-dire pendant un demi-siècle".

"Il n'est pas normal que la direction de la Liga touche désormais plus de 6 millions d'euros par an. Elle touche beaucoup plus que les dirigeants de la Premier League, alors que cette compétition génère beaucoup plus de revenus que la Liga. En vérité, cela n'a aucune explication".

"Il n'est pas non plus normal que la Liga propose des contrats bilatéraux à certains clubs, auxquels elle verse des montants supplémentaires en échange de prétendues prestations de services. Ces contrats bilatéraux de la Liga ne devraient pas exister et, s'ils existent, tous les clubs devraient savoir clairement pour quels concepts et dans quelles conditions, afin de vérifier qu'aucun traitement de faveur n'est accordé à quiconque".

"Et il n'est pas normal que la Liga engage, avec notre argent, les services d'un lobby pour influencer l'élaboration de la loi sur le sport. Ils ont engagé ce lobby dans le but d'introduire clandestinement des amendements qui serviraient à exproprier nos actifs commerciaux à vie, au profit de la Liga".

Une sonnerie d'alerte
"Les présidents des trois clubs qui sont élus par leurs socios, celui du FC Barcelone, celui de l'Athletic Club et moi-même, avons été alertés par le ministre de la Culture et des Sports. Nous avons alors réalisé que ni la direction du PSOE ni celle du PP n'étaient au courant et que, par conséquent, tout se faisait en marge des deux principaux partis politiques. Cela a permis d'éviter l'abus".

"En définitive, il n'est pas normal que le football soit dirigé par des dirigeants qui se comportent de cette manière, qui s'attaquent au patrimoine des clubs et qui, en résumé, ne cherchent qu'à protéger leurs privilèges".

"Le Real Madrid est probablement le seul club sportif d'Europe qui dispose de la force sociale, institutionnelle et économique nécessaire pour mener ce combat".

"Nous sommes le club de football le plus titré sur le plan sportif et aussi, comme nous l'avons vu précédemment, le plus prestigieux et le plus reconnu sur le plan économique".

"Et surtout, notre principale force réside dans le fait que nous formons une grande famille unie autour des valeurs et de l'histoire légendaire du Real Madrid".

Le soutien reçue
"Mais je vous dis aussi que nous ne sommes pas seuls. Loin de là. Il est vrai que nous sommes ceux qui élevons la voix en public, mais de nombreux clubs et acteurs du football nous demandent en privé de continuer à nous battre et de le faire aussi pour eux. Et c'est normal, car ils souffrent des mêmes problèmes que nous. Je vais vous donner trois exemples : l'opération avec CVC, le match de Miami et l'affaire Negreira".

L'imbroglio CVC
"En ce qui concerne l'accord avec CVC, je vous confirme que de nombreux clubs regrettent cette opération. Ils ont réalisé que perdre 11 % de leurs revenus télévisuels pendant un demi-siècle, 50 ans, était une erreur qui pèsera sur leur avenir".

"L'opération CVC est un boulet pour le football espagnol. Mais nous sommes convaincus qu'elle sera annulée par les tribunaux. Nous irons jusqu'à la Cour suprême si nécessaire".

"Pour l'anecdote, je vous rappelle que Barcelone s'est également opposé juridiquement, au début, à l'opération CVC, aux côtés de l'Athletic Club et de nous-mêmes. Par coïncidence, Barcelone a abandonné ce procès au moment où la Liga a autorisé l'inscription de joueurs à l'avenir".

"En réalité, le projet Impulso de la Liga avec CVC n'a que deux gagnants : il a fait grimper les salaires des dirigeants de la Liga et les bénéfices de CVC".

"Permettez-moi ici une réflexion : quelle époque lointaine que celle où le président de la Liga a pris ses fonctions en 2013, réduisant son salaire à 348 000 euros. À l'époque, M. Tebas considérait comme excessifs les 395 000 euros que touchait son prédécesseur, le président Astiazarán. Il s'avère que Tebas a multiplié son salaire par plus de 10, au détriment des clubs qui doivent vendre leurs joueurs pour survivre".

"Le match de Miami est un autre exemple parfait de ce qui se passe en Espagne et de la difficulté pour la plupart des clubs de faire entendre leur voix face aux dirigeants du football".

"Malgré l'opinion générale défavorable au match de Miami, et à notre connaissance, aucun club n'a dénoncé la situation devant le Conseil supérieur des sports. Aucun. Seul le Real Madrid l'a fait. Et c'est un exemple supplémentaire de ce que je vous disais tout à l'heure. Nous avons la force institutionnelle nécessaire pour faire face à ces situations qui vont clairement à l'encontre des intérêts des clubs eux-mêmes".

"Cette affaire n'est pas close. Il s'agit maintenant de déterminer les responsabilités. Le président de la Liga et le président de la Fédération ont promu un match irrégulier qui enfreint la réglementation et qui, à notre avis, aurait clairement faussé la compétition".

"Il faut également parler de ce qui a été un nouveau camouflet pour l'image du football espagnol. Voir comment la protestation de tous les joueurs de la Liga a été traitée, à travers les retransmissions télévisées de chaque match, a été une honte aux yeux du monde entier. Nous avons tous pu constater la censure honteuse et inadmissible de la Liga à ce stade du XXIe siècle".

"Ces comportements autocratiques, propres à d'autres époques révolues, n'auraient pas leur place dans aucune compétition sérieuse en Europe et entraîneraient la destitution immédiate du président de la Liga. Une situation similaire s'est produite dans l'affaire Negreira car, malgré le tollé général, le Real Madrid est le seul club à s'être présenté au procès dans l'affaire Negreira, en tant que partie lésée, alors que tous étaient lésés".

"Mais vous conviendrez avec moi qu'il n'est pas normal qu'au moins quatre présidents du FC Barcelone aient accepté de maintenir pendant au moins 17 années consécutives un système de paiements de plusieurs millions d'euros au vice-président des arbitres. Et vous conviendrez également avec moi que l'affaire Negreira aurait dû entraîner un changement radical des structures arbitrales et fédératives espagnoles".

"Cela n'a pas été le cas. Seuls des changements cosmétiques ont été apportés pour dissimuler la situation. Le nouveau président des arbitres, Fran Soto, a demandé de tourner la page et dit littéralement que nous devons penser à oublier l'affaire Negreira. La vérité est que la plupart des arbitres qui étaient en fonction à l'époque de Negreira sont toujours là".

"À la suite de tout cela, je me pose une question : quelqu'un peut-il trouver normal que des joueurs du Real Madrid aient remporté plus de Coupes d'Europe que de titres de champion de Liga ? Je vous rappelle que certains d'entre eux ont remporté jusqu'à 6 Coupes d'Europe ces dernières années et seulement 4 ou 5 titres de champion. Par exemple, Carvajal, Modric, Kroos ou Nacho".

"Il est également intolérable que le président de la Liga, dont l'animosité envers le Real Madrid est manifeste, occupe actuellement la vice-présidence de la Fédération espagnole de football, qui est l'instance responsable de l'arbitrage espagnol".

Le projet de Super Ligue
"Je vais maintenant dire quelques mots sur l'état actuel du projet de Super Ligue. Nous continuons à insister sur le fait qu'il s'agit d'un projet indispensable pour l'avenir du football car, sans ce projet, la différence entre le football anglais et celui du reste de l'Europe serait définitivement insurmontable".

"La Super Ligue a déjà remporté, sans conteste, un grand succès pour le football. Nous avons renversé pour toujours, et en un temps record, un régime de monopole de l'UEFA vieux de plus de 70 ans qui, autrement, aurait mis fin à notre avenir".

"La réalité est que sur les 21 points traités par le tribunal provincial de Madrid, dans son dernier jugement sur la Super Ligue il y a quelques jours, nous avons obtenu gain de cause sur les 21 et ils ont même été condamnés à payer les frais de justice".

"En outre, la force des jugements obtenus nous permet, outre de promouvoir l'organisation de notre propre compétition, de réclamer à l'UEFA les dommages et intérêts très importants que son comportement illégal nous a causés en bloquant notre projet en abusant de sa position dominante. Je vous annonce ici que nous avons engagé la procédure correspondante de réclamation financière contre l'UEFA".

Plus forts que jamais
"Vous pouvez être très fiers du Real Madrid. Je vous le dis sincèrement, nous sommes plus forts que jamais. Nous sommes le meilleur club du monde sur le plan sportif, économique et institutionnel".