Communiqué Officiel
Le Real Madrid C. F. tient à exprimer sa satisfaction quant à la décision de la Commission européenne, qui estime que l'accord de régularisation signé avec la mairie de Madrid en 2011 "ne constitue pas une aide d'État", concluant ainsi que les doutes qui avaient motivé l'ouverture du dossier ont été dûment levés.
La Commission européenne reconnaît dans sa décision finale qu'aucun traitement de faveur ni aucune aide n'ont été accordés au Real Madrid.
La Commission européenne reconnaît expressément que la compensation prévue dans l'accord de 2011 était la solution la plus avantageuse pour la mairie de Madrid afin de résoudre le manquement dont notre club a été victime pendant plus d'une décennie. Cette compensation a été établie en raison de l'impossibilité soudaine de céder la parcelle B-32, située à Las Tablas, au Real Madrid, ce qui était un engagement découlant de l'accord de 1998.
La Commission européenne reconnaît également que l'évaluation de ladite parcelle B-32 de Las Tablas, incluse dans l'accord de 2011, conformément à la méthodologie cadastrale et aux critères d'évaluation de la réglementation applicable, était correcte, et que le système d'évaluation confié par la commission à un cabinet d'architectes de Barcelone, qui a servi de base à la décision de condamnation initiale de 2016, était erroné. Toutes les évaluations des experts indépendants fournies par le Real Madrid et celle de la Direction générale du cadastre du ministère des finances coïncident avec l'évaluation établie par les techniciens municipaux dans l'accord de 2011.
De même, la Commission européenne déclare que la mairie de Madrid a recueilli tous les rapports techniques nécessaires (juridiques, économiques et urbanistiques) pour la signature de la convention de 2011, comme l'aurait fait tout autre opérateur privé dans des conditions de marché.
Notre club demandera immédiatement le remboursement des 20,3 millions d'euros versés à la mairie de Madrid en 2016, majorés des intérêts de retard applicables, conformément à la législation en vigueur, afin de réparer les préjudices économiques causés par cette enquête qui a duré plus de 12 ans.
La décision finale de cette procédure confirme une fois de plus que la gestion du Real Madrid est fondée sur les principes de transparence, d'intégrité et d'honnêteté, valeurs essentielles qui régissent toutes les actions du club.