INFORMATION | 21/05/2020
"Comme entraîneur, j'ai l'opportunité de transmettre ce que signifie le Real Madrid et d'inculquer les valeurs qu'il m'a transmis quand je suis arrivé", a expliqué l'actuel coach du Castilla."La finale de la Séptima a été superbe car nous n'avions pu gagner la Coupe d'Europe depuis 32 ans. Nous étions une équipe nouvelle et, même si nous avions été irréguliers dans la saison, ça avait été quelque chose de différent dans notre tête quand nous jouions la Ligue des Champions. La Juventus était une équipe très compétitive et avec de grands joueurs. C'était très difficile, mais il y avait quelque chose de magique dans ce que nous avions fait dans la compétition. Dans les jours précédents, l'équipe était extrêmement concentré et avait la confiance pour l'emporter. Ça a été un succès historique, surtout la réception lors du retour à Madrid. Nous avons gagné trois Coupes d'Europe, mais celle-là avait été unique".
Son but de la Novena
"Le jour avant Glasgow, Iván Campo m'avait touché et je ne pouvais pas rentrer mon pied dans la chaussure le jour du match. J'ai dit au docteur de faire ce qu'il fallait pour que je joue. Parfois ce genre de choses arrive. Une heure avant de m'échauffer, le docteur m'a fait quelque chose dans le doigt de pied et il me l'a laissé comme endormi, c'est pour ça que je tirais si mal. J'ai marqué avec un doigt de pied endormi. C'est une belle anecdote".
Roberto Carlos: "Lors de la Séptima, nous ne pensions qu'à écrire l'histoire".
"Ne gardez qu'un seul moment est chose très compliquée. Il y a le jour de mes débuts, quand j'ai exaucé un rêve d'enfant. À un autre niveau, plus du club, ça a été la Séptima. À titre individuel, la Coupe Intercontinentale face à Vasco de Gama, que l'on n'avait pas gagné depuis longtemps. Pour le but que j'ai marqué et également parce que ça a été un saut pour ma carrière au niveau international".
Roberto Carlos: "Je suis fier de faire partie du Real Madrid"
"C'est une superbe chose quand on se prépare pour partir en voyage et que je peux raconter l'histoire du Real Madrid, son ADN. Je suis enchanté de voyager dans le monde et raconter les histoires du club. Je fais partie de cette histoire. C'est expliquer au supporter pour quoi le Real Madrid est le meilleur club du monde. Je suis fier de faire partie de ce club et son histoire".
22 ans de la Séptima
"En Liga, nous n'étions pas très bien, mais nous étions focalisés pour aller le plus loin possible en Ligue des Champions. Nous avions un grand vestiaire, avec une très bonne ambiance, une équipe d'amis. Nous savions que la Juventus était favorite, mais quand le ballon a été en jeu, ce n'était plus le cas. Nous avons joué avec de l'envie, de la motivation et en famille. Nous étions un groupe. Ça a été une finale très spéciale pour nous et nous ne pensions pas au fait que le Real Madrid ne l'avait pas gagné depuis longtemps. Nous pensions à créer l'histoire. J'ai eu la chance de participer au but. Le plus important était l'ambiance de ce groupe, elle était très bonne".
Ses meilleurs moments au Real Madrid
"Lors du premier entraînement à la Ciudad Deportiva. Quand je suis arrivé dans le vestiaire, j'ai vu tous les joueurs qu'il y avait, je me suis dit: "Qu'est-ce que je fais ici avec ces phénomènes". Ensuite, la Séptima contre la Juventus et aussi mon premier but dans un Clásico. Ce sont les trois moments que je n'oublierai jamais".
La dernière journée
En plus de Raúl et Roberto Carlos, lors de la quatrième et dernière journée, ont également participé Francisco Panadero, directeur des infrastructures et du développement patrimonial du Real Madrid, Julio González Ronco, directeur gérant de la Fondation Real Madrid, José Manuel Díaz, responsable du centre de formation du Real Madrid, et Toni Nadal, ancien entraîneur de Rafa Nadal et directeur de l'Académie Rafa Nadal.